Cet article date de plus de trois ans.

Nouvelle-Zélande : une centaine de cétacés retrouvés échoués de manière inexpliquée

En septembre, quelque 380 globicéphales s'étaient échoués, de façon inexpliquée, dans une baie en Tasmanie, dans le pays voisin, l'Australie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des dauphins-pilotes au large de la Nouvelle-Zélande, le 18 décembre 2008.  (DIDIER BRANDELET / BIOSPHOTO / AFP)

Leur mort demeure un mystère. Près d'une centaine de cétacés sont morts en s'échouant sur les îles lointaines de Chatam, au sud de la Nouvelle-Zélande, ont annoncé mercredi 25 novembre les autorités en charge de la préservation de la biodiversité. La plupart d'entre eux se sont échoués ce week-end sur les plages de cet archipel situé à environ 500 kilomètres à l'est de l'Ile du Sud. 

Selon Jemma Welch, qui travaille pour le ministère à la biodiversité, 69 globicéphales étaient déjà morts à l'arrivée des autorités et 28 "dauphins-pilotes" ainsi que trois dauphins ont dû être euthanasiés, afin d'éviter que cet échouage n'attire de grands requins blancs près des côtes. 

La communauté Maori a organisé une cérémonie en l'honneur de leur "âme", alors que leurs carcasses se décomposeront naturellement, a-t-elle souligné.

Des morts étudiées mais toujours inexpliquées 

Les îles Chatham avait déjà connu le plus grand échouage en masse de Nouvelle-Zélande quand un millier de cétacés s'étaient échoués en 1918. Bien qu'étudiées depuis des décennies par les scientifiques, les raisons de ces échouages demeurent inconnues.

Selon des chercheurs, les globicéphales pourraient dévier en suivant un membre du troupeau malade. De mauvaises conditions météorologiques ou la présence de prédateurs pourraient également les contraindre à changer leur intinéraire.

En septembre, quelque 380 globicéphales sont morts dans une baie en Tasmanie (Australie). Là aussi, la communauté scientifique n'est pas parvenue à expliquer pourquoi ces mammifères marins se sont échoués à cet endroit et en si grand nombre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.