Boues rouges : pas de "réelle pollution impactant l'homme" selon le député UDE François-Michel Lambert
Alors que les associations dénonçaient les "boues rouges" lors d'une manifestation à Cassis contre les rejets de l'usine de Gardanne (13), François-Michel Lambert, député UDE, estime qu'il n'y a pour l'instant aucune preuve de réel danger.
Une manifestation contre les rejets de l'usine d'alumine de Gardanne (Bouches-du-Rhône) a eu lieu samedi 1er octobre dans la calanque de Port-Miou, près de Cassis. Les associations à l'origine du rassemblement souhaitent mettre la pression sur les autorités pour limiter les rejets en mer de métaux lourds, les "boues rouges", de l'entreprise Altéo.
"Les contrôles n'ont jamais démontré une réelle pollution impactant l'homme", réagit sur franceinfo François-Michel Lambert, député UDE (Union des Démocrates et des Écologistes).
"Pas de risque de santé"
"Aucun organisme d'État n'a alerté sur un risque de santé." a-t-il ajouté. "L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (ANSES), mandatée par la ministre pour contrôler la qualité du poisson, nous dit qu'il n'y a pas de risque sur la consommation du poisson. L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), mandatée sur la radioactivité, nous dit qu'il n'y a pas de risque de radioactivité. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dit qu'il n'y a pas de risque sur les poussières. La Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) dit que c'est le site le plus contrôlé de France. Même des associations disent qu'il faut poursuivre les efforts et s'attaquer aux autre pollutions de ce bassin."
Un problème politique
Pour François-Michel Lambert, le problème est politique. La campagne chez Europe Écologie - les Verts y est pour beaucoup. "Certains jouent à 'plus écolo que moi tu meurs'. Cécile Duflot et Michèle Rivasi racontent ce qui n'existe pas." François-Michel Lambert préfère écouter les associations "qui se mobilisent réellement pour agir." "Grâce à leur mobilisation, on a pu faire accélérer autant l'État que l'entreprise sur ce problème. Dans deux ans, nous serons à un très bon niveau sur les rejets."
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