Budget : Agnès Pannier-Runacher "assume" son "coup de pression"

"Si nous n'agissons pas aujourd'hui, ça va nous coûter très cher demain", avertit la ministre de la Transition écologique qui a mis dans la balance sa démission si son appel pour obtenir un budget à la hauteur des enjeux climatiques n'était pas entendu.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, le 24 octobre sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"J'assume de dire que les budgets d'intervention en matière écologique sont des budgets particuliers", défend jeudi 24 octobre sur franceinfo la ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher. Elle reconnaît avoir "mis un petit coup de pression, peut-être". "Mais nous devons mettre sur le même niveau dette financière et dette écologique, donc j'assume", ajoute-t-elle.

La semaine dernière, la ministre a averti que si son ministère n'avait pas "les moyens de [son] action" dans le budget 2025, elle "en tirerai[t] les conclusions", alors que la France traversait un fort épisode d'inondations liées à un épisode cévenol. 

Elle insiste sur l'importance des investissements en matière d'adaptation au changement climatique, car pour "1 euro investi, c'est 8 euros de dégâts évités". Elle cite les exemples des inondations chez les particuliers qui peuvent ainsi être évitées. Ces investissements sont donc de "l'écologie populaire" car "ça parle à tout le monde de ne pas avoir des inondations chez soi".

La ministre ne se dit "pas inquiète" mais "attentive au niveau du budget" de son ministère, et souligne l'importance "de mettre [les] moyens là où ça a le plus d'impact", et donc dans "l'adaptation au changement climatique" comme "le fonds chaleur" ou "le fonds économie circulaire". Elle résume ainsi sa position : "Le sujet, c'est que nous sommes tous comptables de la rapidité avec laquelle nous répondons au dérèglement climatique et si nous n'agissons pas aujourd'hui, ça va nous coûter très cher demain".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.