COP27 : la réunion de clôture plusieurs fois repoussée en raison de négociations difficiles
Les négociateurs de près de 200 pays devaient tenter d'avancer sur les dossiers les plus complexes, comme le sort des énergies fossiles ou la compensation des dégâts déjà occasionnés par le changement climatique.
Ce qu'il faut savoir
La COP27 joue les prolongations. Les pays rassemblés à Charm el-Cheikh (Egypte) pour le sommet annuel de lutte contre n'étaient toujours pas parvenu à un accord, samedi 20 novembre en fin de soirée. Un accord sur les pertes et dommages a été trouvé, mais la discussion achoppe sur les energies fossiles.
Agnès Pannier-Runacher inquiète. La ministre de la Transition énergétique redoute samedi midi une issue décevante pour ce sommet, comme elle l'a écrit sur Twitter : "À cette heure, toujours aucun texte satisfaisant et à la hauteur des urgences climatiques. Cette COP ne peut être celle du renoncement. Il ne faut pas que l’objectif de 1,5°C de réchauffement climatique meure à Charm el-Cheikh".
L'UE préfère "plutôt pas d'accord qu'un mauvais accord". L'Union européenne préfère "plutôt pas d'accord qu'un mauvais accord" dans les négociations sur le climat à la COP27, a affirmé samedi le vice-président de la Commission, Frans Timmermans. "Nous sommes inquiets de certaines des choses que nous avons vues et entendues au cours des dernières 12 heures", a-t-il dit devant des journalistes.
"Le constat d'échec est quasiment là", déplore Macky Sall. "On attend encore quelques heures (...) pour voir si les pays industrialisés vont s’accorder sur la nécessité de mettre en place immédiatement un mécanisme pour les 'pertes et dommages'", a prévenu Macky Sall, le président du Sénégal, interrogé sur franceinfo. Le président de l’Union africaine (UA) ne se dit pas confiant pour la suite. "Malgré notre plaidoyer, malgré ce que le Giec a dit, il y a un dialogue de sourds", a-t-il relevé.