Marche "contre la vie chère et l'inaction" climatique : 140 000 participants selon les organisateurs, 30 000 d'après les autorités
Selon le cabinet indépendant Occurrence, 29 500 personnes ont défilé entre la place de la Nation et celle de la Bastille, dimanche après-midi.
Ce qu'il faut savoir
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La marche "contre la vie chère et l'inaction" climatique s'est tenue, dimanche 16 octobre, entre la place de la Nation et celle de la Bastille, à Paris. La gauche unie dans la Nupes organisait cette journée de mobilisation, avec le renfort d'associations et de certaines fédérations syndicales. Les organisateurs ont annoncé en fin d'après-midi que 140 000 personnes avaient défilé dans le cortège, alors que les autorités évoquent le chiffre de 30 000 participants. Selon le comptage du cabinet Occurrence, réalisé pour un collectif de médias, dont franceinfo, 29 500 manifestants étaient présents.
Jean-Luc Mélenchon appelle à la "grève générale". Au début de la manifestation, le chef de file de LFI a estimé qu'Emmanuel Macron était "en bout de course". Il a aussi appelé à la "grève générale" et critiqué l'utilisation du 49.3 par le gouvernement, qui revient selon lui à "aggraver" la situation sociale. "L'union populaire peut devenir un Front populaire", a-t-il enfin appelé.
Quelques échauffourées en marge du cortège. Des vitrines ont été brisées et quelques échauffourées ont éclaté en marge du cortège, a constaté une journaliste de l'AFP. Quelques tensions se sont fait ressentir au cours du parcours, avec la présence notamment d'individus vêtus de noir et masqués pour certains, mais la manifestation s'est déroulée sans grave affrontement en milieu d'après-midi.
Cinq revendications au programme. Le cortège comprenait cinq espaces de revendications : retraite à 60 ans et augmentation des salaires, allocation autonomie de 1 100 euros pour les jeunes, blocage des prix, taxation des superprofits et bifurcation écologique.
Une marche dans un contexte de grogne sociale. Cette marche est intervenue à la fois en pleine grève dans les raffineries de TotalEnergies, qui entraîne des pénuries de carburant, et à l'approche d'une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle prévue mardi par la CGT, avec FO, Solidaires, FSU ainsi que des mouvements de jeunesse.