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La Normandie lance le premier car transformé pour rouler à l’hydrogène

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Du diesel à l'hydrogène
Du diesel à l'hydrogène Du diesel à l'hydrogène
Article rédigé par Anne Elizabeth Philibert
France Télévisions - Rédaction Culture

La Normandie a-t-elle trouvé la solution pour rouler plus propre avec un bus révolutionnaire ? Le moteur diesel de ce vieux véhicule a été transformé en moteur électrique, alimenté à l'hydrogène. Plus silencieux et moins polluant. #IlsOntLaSolution

Ce vieux bus diesel effectue la liaison quotidienne entre Rouen et Evreux. Il a été transformé pour rouler à l'hydrogène dans le cadre du projet Nomad Car Hydrogène lancé en 2021 par la Normandie. La région a fait le choix d'une mobilité durable. C'est une start-up picarde qui s'est chargée du rétrofitage.

Autorisé depuis mars 2020, le rétrofitage consiste à remplacer le moteur d’un véhicule existant par un autre mode de propulsion. Dans ce cas précis, le moteur thermique diesel a été remplacé par un moteur électrique alimenté par une pile à combustible qui transforme l’hydrogène en électricité. Ce procédé permet de prolonger d’une dizaine d’années la durée de vie de ce véhicule qui a déjà 11 ans. Possédant une autonomie d'environ 500 km, le  bus peut se recharger grâce à une borne installée à Evreux. 

Plus silencieux et moins polluant

De l'extérieur, ce car ressemble à tous les autres mais une fois en mouvement, pas de vrombissement du moteur. Le premier car rétrofité à l'hydrogène ne fait aucun bruit. Aucune nuisance sonore pour les chauffeurs formés à sa conduite ni pour les passagers. Mais pour la Normandie, ce véhicule électrique à hydrogène est surtout moins polluant pour l'environnement. Adieu les particules fines ! Ce bus ne rejette que de la vapeur d'eau à condition toutefois que l'électricité utilisée pour produire de l'hydrogène provienne d'énergie renouvelable pour se rapprocher du zéro émission de gaz à effet de serre.

Selon une étude du Certam, le centre de recherche technologique de la région, le rétrofit hydrogène permettra d’éviter, chaque année, pour un véhicule près de 50 tonnes de CO2, 300 kg d’oxyde d’azote, 200 g de particules et 9 kg d’ammoniac.

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