"L'empreinte Carbon(n)e". "L’idée n'est pas monter des digues de 10 mètres, mais d’éveiller les consciences", expliquent ces Normands face à la montée des eaux
franceinfo est au plus près des préoccupations des Français, avec son nouveau rendez-vous L’empreinte Carbon(n)e, présenté par Frédéric Carbonne, chaque mois, dans une région de l'Hexagone. Objectif : être au plus près de solutions mises en œuvre pour lutter contre le changement climatique et ses conséquences.
>> REPORTAGE. "On voit la mer monter de plus en plus" : en Normandie, un camping fait les frais du changement climatique
Nos débats et invités :
Vendredi 10 février, l’Empreinte Carbon(n)e fait étape à Asnelles, station balnéaire du Calvados, où près d'un tiers des habitations sont menacées par la montée du niveau de la mer. Sa plage, comme toutes celles du débarquement, est grignotée par l'érosion, fragilisant les vestiges de l'histoire. Pour préserver ce littoral, les digues ne suffiront bientôt plus.
A Asnelles, comme dans les communes voisines, des études sont en cours pour adapter au mieux les mesures de protection et faire accepter l'inévitable : déménager du bord de mer.
Érosion du littoral : quand protéger ne suffit plus.
franceinfo est installée sur la digue d'Asnelles, avec Alain Scribe, maire d'Asnelles, Arnaud Tanquerel, président de Ter'Bessin, syndicat de communes à l'origine des études de préservation du littoral et qui doit désormais faire face au refus des assurances de prendre en charge les dégâts liés à la montée du niveau de la mer, ainsi que Stéphane Costa, professeur à l'université de Caen Basse-Normandie, co-président du GIEC Normandie, spécialiste du littoral.
Tourisme, immobilier... Comment maintenir l'activité quand la mer monte ?
Depuis le centre de vacances, Les Tamaris, à Asnelles, Frédéric Carbonne interroge Benoît Lebreton, agent immobilier à l'Agence du Cap à Saint Aubin-sur-Mer, qui constate une demande toujours aussi forte pour l'immobilier de bord de mer, malgré un devoir d'information renforcé sur les risques et une législation plus stricte sur les constructions littorales. Pour en parler également : Philippe Cévaër, responsable des Tamaris, village vacances au pied de la plage d'Asnelles, qui connaît régulièrement des inondations, Tony Derozier, chargé de mission au Conservatoire du littoral, en charge notamment de la préservation des plages du débarquement, et Charles de Vallavieille, maire de Sainte-Marie-du-Mont et responsable du musée d'Utah Beach, menacé de déménager face la montée des eaux.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.