Deux ans après Fukushima : l'hommage du Japon aux victimes
Le 11 mars 2011, à 14h46 heure locale, un séisme de magnitude 9 sous l'océan Pacifique, à quelques dizaines de kilomètres de la grande île de Honshu, a provoqué un tsunami et une catastrophe nucléaire.
Deux ans exactement après, le Japon s'est figé à la mémoire des 15.881 morts et 2.668 disparus. A Tokyo, l'empereur Akihito s'est incliné à la mémoire des victimes. Et des sirènes ont retenti pour marquer cette commémoration.
Dans la région concernée, rien ne sera plus comme avant
Depuis la catastrophe de Fukushima, plus personne n'attend un train à la gare de Tomioka. La ville située à 5 km de la centrale, reste interdite d'accès. Après le séisme, le tsunami géant et l'accident nucléaire, ses 11.000 habitants l'ont évacuée d'eux-mêmes. Ses maisons, ses commerces, sont à l'abandon. La radioactivite reste trop élevée pour y revenir.
Le gouvernement a investi 13 milliards d'euros pour décontaminer avec des moyens rudimentairesTomioka et sa région à l'extérieur de la zone interdite. On retire 5 cm de la surface des sols. Mais les lieux nettoyés sont très vite pollués de nouveau. Car la centrale de Fukushima continue de rejeter du césium.
Ce lundi matin, le Premier ministre japonais a appelé la population à soutenir les sinistrés :
"La force de tous est encore nécessaire dans la zone sinistrée. Participez aux actions bénévoles, faites des dons, voyagez dans la région sinistrée et achetez des produits du Tohoku ".
Un message vidéo posté sur YouTube et relayé entre autres sur Twitter et Facebook.
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