Dix offres pour construire cinq méga-projets éoliens en mer
La plupart des grands acteurs du secteur sont sur les rangs. EDF, GDF Suez et l'espagnol Iberdrola font partie des consortiums candidats à la construction des premiers champs éoliens français en mer.
L’appel d’offres, publié en juillet, concerne cinq sites dans la moitié nord, de la frontière belge à l'estuaire de la Loire. Les 600 éoliennes prévues devraient atteindre une puissance de 3.000 MW, l'équivalent de deux réacteurs nucléaires EPR. La puissance du parc éolien installé en France atteint 6.500 MW, selon le décompte de l’ADEME.
Le gouvernement désignera les lauréats en avril, mais les chantiers ne démarreront sans doute pas avant 2015. Chaque projet devra franchir les étapes habituelles d’étude de faisabilité et d’enquête publique. Au début des années 2000, l'opposition de pêcheurs et de riverains a empêché des projets de se concrétiser au large de la Normandie et de la Picardie.
Derrière les champs, les usines
Malgré la taille des installations, qui culmineront à 200 mètres, la partie technique ne devrait pas poser de problème. Plus de 2.000 MW sont déjà installés devant les côtes britanniques, allemandes ou hollandaises.
Des industriels français sont associés de près à ces projets de champs éoliens. Alstom envisage de créer des usines à Cherbourg et Saint-Nazaire, et Areva au Havre.
Les côtes françaises représentent un des meilleurs potentiels éoliens d'Europe. Un gisement d'énergie renouvelable, mais aussi d'emplois : 10.000 en 2020, selon le gouvernement. Un deuxième appel d’offres, de taille comparable, est prévu avant la fin de l’année.
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