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Fuite de gaz à Rouen : réparer et sécuriser

Une fuite d'un gaz traçant, non toxique selon les autorités, a été décelée lundi à l'usine Lubrizol de Rouen. L'odeur s'est fait sentir à des centaines de kilomètres à la ronde, jusqu'à Paris et même dans le sud de l'Angleterre. Le plan particulier d'intervention a été déclenché.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Charly Triballeau AFP)

L'incident s'est déclenché à la suite d'une " instabilité
chimique ", selon le terme employé, lundi matin à 8 heures, détectée dans l'usine Lubrizol, classée Seveso "seuil haut", qui fabrique notamment des additifs pour lubrifiants. Au fil du vent, le
nuage et surtout l'odeur, difficilement soutenable par moments, s'est déplacé
jusque dans la région parisienne, atteinte dans la nuit de lundi à mardi.
Depuis, les équipes du site tentent de stopper la fuite.

> A relire : Odeur de gaz : les autorités se montrent rassurantes

Première étape : réparer

En quelques heures dans la soirée de lundi, l'inquiétude se
répand parmi les habitants de Seine-Maritime. Les pompiers recevront en tout
environ 3.000 appels. A Paris, les pompiers en recevront plus de 10.000.

La question la plus posée : le produit est-il
dangereux ? La réponse est rapidement fournie, tant par les préfectures
des départements concernés que par les responsables de l'entreprise : non,
le mercaptan qui s'échappe des cuves de l'usine n'est pas toxique, son taux de
concentration dans l'air est bien trop faible. Plus de 24 heures après le
déclenchement de l'incident, mardi midi, la porte-parole de la société Nathalie
Bakaev déclare :

" L'incident n'est pas encore complètement
terminé. On a bon espoir que ça se termine dans la journée. "

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