Après le déplacement de la COP25 du Chili à l'Espagne, Greta Thunberg cherche un moyen de traverser l'Atlantique (qui ne soit pas l'avion)
"Il s'avère que j'ai traversé la moitié du globe dans le mauvais sens", a constaté l'activiste sur Twitter.
Cet été, la jeune suédoise Greta Thunberg, devenue un des visages de la lutte contre le réchauffement climatique, a traversé l'Atlantique sur un voilier pour se rendre sur le continent américain. Un périple qui devait notamment lui permettre de se rendre à la COP25 prévue en décembre au Chili. Mais face à la situation politique locale, le pays s'est désisté ; vendredi 1er novembre, l'ONU a annoncé que le sommet se tiendrait finalement en Espagne. Sur Twitter, Greta Thunberg a donc lancé un appel : elle cherche désormais un moyen de traverser l'océan dans l'autre sens.
I’m so sorry I’ll not be able to visit South and Central America this time, I was so looking forward to this. But this is of course not about me, my experiences or where I wish to travel. We’re in a climate and ecological emergency.
— Greta Thunberg (@GretaThunberg) November 1, 2019
I send my support to the people in Chile.
"J'ai besoin de trouver un moyen pour traverser l'Atlantique en novembre... Si quelqu'un pouvait me trouver un moyen de transport, je serais extrêmement reconnaissante", a tweeté l'adolescente de 16 ans, fidèle à sa promesse de ne plus prendre l'avion. "Il s'avère que j'ai traversé la moitié du globe dans le mauvais sens", a-t-elle ironisé.
La militante, qui doit participer à une marche pour le climat à Los Angeles vendredi, explique qu'elle ne pourra finalement pas se rendre en Amérique Centrale ni en Amérique du Sud. "J'adresse mon soutien au peuple chilien", a-t-elle ajouté, en référence au mouvement de contestation qui secoue le pays, et qui a poussé le président chilien à se désister de l'organisation de la COP25.
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