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La France cherche un lieu de stockage de déchets nucléaires

L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) relance la recherche d’un site de stockage souterrain. Problème : les communes qui étaient favorables pour accueillir ces déchets radioactifs de faible activité à longue vie (FAVL) ont finalement fait machine arrière.
Article rédigé par franceinfo
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La poubelle des déchets nucléaires français déborde. Mais la déchetterie n’existe toujours pas. Si les déchets très dangereux (haute activité et moyenne activité à vie longue) ont déjà un lieu de stockage situé à Bure dans la Meuse, pour cette deuxième catégorie de déchets de faible activité à longue vie, l’Andra ne dispose toujours pas de site d’enfouissement.

Des communes avaient fait acte de candidature, en particulier dans l’Aube. Mais face à l'opposition de la population et aux manifestations des anti-nucléaires, les élus de Pars-lès-Chavanges avaient voté en juillet à l'unanimité le retrait de la candidature de la commune, "pour apaiser un climat délétère", selon les termes de la maire, Joëlle Pesme. Quant aux élus d'Auxon, qui avaient voté à une très large majorité la candidature pour le site de stockage, ils ont finalement rejeté le projet en août 2009, entraînant la démission du maire, Jean-Louis Caillet.

"Il faut bien mieux expliquer les termes du débat que nous ne l'avons fait", a précisé Pierre-Franck Chevet, directeur général énergie et climat au ministère de l'Ecologie, à l'occasion de la présentation du Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs. Un effort pédagogique urgent car à l’horizon 2030, le stock de ces déchets FAVL atteindra… 150.000 mètres cubes.

Caroline Caldier avec agences

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