Cet article date de plus de treize ans.

La France "va tirer les enseignements utiles des évènements japonais", a assuré Matignon dimanche soir

"La France, impliquée dans le développement de l'énergie nucléaire depuis de nombreuses années, a toujours privilégié le niveau maximum de sécurité dans la construction et l'exploitation de ses installations", souligne un communiqué publié à l'issue d'une réunion interministérielle autour du Premier ministre François Fillon.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
François Fillon sur le seuil de Matignon, janvier 2011. (AFP - Boris Horvat)

"La France, impliquée dans le développement de l'énergie nucléaire depuis de nombreuses années, a toujours privilégié le niveau maximum de sécurité dans la construction et l'exploitation de ses installations", souligne un communiqué publié à l'issue d'une réunion interministérielle autour du Premier ministre François Fillon.

"Elle sera attentive à tirer les enseignements utiles des événements japonais", est-il précisé.

La réunion de dimanche à Matignon réunissait Gérard Longuet (Défense), Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie), Claude Guéant (Intérieur), Christine Lagarde (Economie), Xavier Bertrand (Santé), Eric Besson (Industrie) et le directeur du cabinet d'Alain Juppé (Affaires étrangères).

Lors de celle-ci, François Fillon a exprimé le souhait que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), "agence spécialisée de l'ONU, soit l'intermédiaire par lequel l'information transparente due en de telles circonstances soit mutualisée au fur et à mesure sur l'accident et ses suites".

Enfin, alors que des personnels de la sécurité civile viennent d'être envoyés sur place pour participer aux recherches de disparus, Matignon réaffirme que la France "souhaite apporter toute son assistance aux autorités japonaises, tant en matière de secours qu'en matière d'expertise nucléaire".

Réactions face aux critiques des écologistes français
Peu après, sur France 2, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a souligné qu'une analyse des événements au Japon serait effectuée par les autorités françaises, comme à chaque fois qu'un accident se produit.

Excluant une volte-face de la France sur le nucléaire, qui est "une bonne énergie", elle a jugé déplacées les critiques émises par les anti-nucléaires dans les circonstances actuelles.

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, lui a fait écho en jugant la critique des Verts "assez indécente". "La circonstance commande d'abord un réflexe de solidarité", a-t-il ajouté.

De son côté, Eric Besson a estimé que les attaques des écologistes et leur demande d'arrêt du nucléaire en France était "obscurantiste" et "sectaire".

Lire aussi:

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.