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Les violentes pluies qui se sont abattues sur l'Amérique centrale ont ravagé les cultures de subsistance.

Les pays d'Amérique centrale vont présenter une position commune lors de la conférence de l'ONU de Durban sur le réchauffement climatique, (28 novembre - 9 décembre) : que les pays qui polluent le plus respectent leur engagement d'aider les pays vulnérables. L'ONU a lancé un appel de fonds d'urgence de 10,9 millions d'euros pour le Salvador.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Des cultures submergées dans le sud-est du Salvador, près de Bajo Lempa, le 20 octobre. (OSCAR RIVERA / AFP)

Les pays d'Amérique centrale vont présenter une position commune lors de la conférence de l'ONU de Durban sur le réchauffement climatique, (28 novembre - 9 décembre) : que les pays qui polluent le plus respectent leur engagement d'aider les pays vulnérables. L'ONU a lancé un appel de fonds d'urgence de 10,9 millions d'euros pour le Salvador.

"L'ONU lance un appel flash. L'ONU demande 15,7 millions de dollars pour El Salvador pour la période allant d'octobre de cette année à avril 2012 et pour couvrir les besoins d'environ 300 000 personnes affectées d'une façon ou d'une autre", a annoncé une porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, Elisabeth Byrs, lors d'un point presse.

Près de 69% du territoire est affecté au Salvador, selon l'ONU. Concernant le Nicaragua, il y a sur place une équipe de 5 experts de l'ONU en cas de catastrophe. Le Nicaragua et le Honduras ont demandé l'assistance internationale, a indiqué Mme Byrs.

Toute la région reste sous "alerte élevée", a indiqué Mme Byrs, notamment en raison de l'ouragan Rina qui a balayé les Caraïbes lundi et menace l'Amérique centrale.

Les pays sinistrés attendent des mesures

"L'important, c'est que les pays qui génèrent le plus de gaz à effet de serre collaborent avec les pays plus vulnérables pour adopter des mesures", estime l'administratrice de l'Autorité nationale de l'environnement de Panama, Lucia Chandeck. Des mesures comme le déplacement des populations qui vivent dans les zones à risque ou la transformation de l'agriculture ou l'industrie. "Ils doivent contribuer plus. Nous donner plus d'oxygène pour l'oxygène que l'on a perdu", ajoute-t-elle.

L'Amérique centrale est considérée par les Nations Unies comme l'une des zones les plus vulnérables aux changements climatiques, avec une alternance de sécheresses et de pluies fortes.

Quelque 150 000 personnes pourraient bientôt venir grossir le cortège des mal-nourris, les pluies ayant détruit les récoltes d'environ 40 000 familles, selon une association d'ONG, le Conseil des institutions du développement (COINDE). En fin de semaine dernière, le gouvernement a estimé les pertes de récoltes à 15 millions de dollars (10,7 millions d'euros), dans un pays où le Produit intérieur brut par an et par habitant s'élève à 2600 dollars (1870 euros).

Régulièrement victime de catastrophes climatiques, les pays de la zone entendent donc présenter un front uni lors de la conférence de Durban, censée permettre la prolongation du protocole de Kyoto.

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