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Nicolas Sarkozy a réaffirmé mercredi devant le Conseil des ministres la "pertinence" du choix du nucléaire par la France

"La France a fait le choix de l'énergie nucléaire, qui constitue un élément essentiel de son indépendance énergétique et de la lutte contre les gaz à effet de serre", a déclaré le président, selon le texte d'une déclaration publiée par l'Elysée.François Fillon a annoncé mardi un contrôle des mesures de sûreté de chaque centrale nucléaire française.
Article rédigé par France2.fr
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Nicolas Sarkozy à l'Elysée (16/03/2011) (AFP / Eric Feferberg)

"La France a fait le choix de l'énergie nucléaire, qui constitue un élément essentiel de son indépendance énergétique et de la lutte contre les gaz à effet de serre", a déclaré le président, selon le texte d'une déclaration publiée par l'Elysée.

François Fillon a annoncé mardi un contrôle des mesures de sûreté de chaque centrale nucléaire française.

Mercredi matin, en Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a réaffirmé l'engagement de la France à l'égard de l'énergie nucléaire, alors que la grave crise que traverse le Japon après le séisme du vendredi 11 mars relance le débat dans le monde entier.

"Ce choix a été indissociable d'un engagement sans faille pour assurer un très haut niveau de sûreté pour nos installations nucléaires. L'excellence technique, la rigueur, l'indépendance et la transparence de notre dispositif de sûreté sont reconnues mondialement", a ajouté le chef de l'Etat. "Je demeure aujourd'hui convaincu de la pertinence de ces choix."

Nicolas Sarkozy a confirmé que la France réunirait "dans les prochaines semaines" les ministres de l'Economie et de l'Energie du G20 "afin d'échanger sur les grandes options énergétiques pour le monde de demain".

Un contrôle du nucléaire français
Le Premier ministre François Fillon a annoncé mardi un contrôle des mesures de sûreté de chaque centrale nucléaire française, suite à la crise qui secoue le Japon. Soulignant, devant l'Assemblée nationale, que "la France toute entière envoyait un message d'affection à la nation japonaise", le Premier ministre a indiqué qu'après le devoir de solidarité, viendrait "le temps du retour d'expérience de l'accident nucléaire japonais". Il a affirmé que la France n'éludera "aucune des questions posées par la catastrophe".

François Fillon a jugé en outre "absurde" d'affirmer que ce type d'énergie était "condamné par cet accident", affirmant que la France va contrôler "toutes les centrales une à une". "Les démonstrations de sûreté de chaque centrale en France seront contrôlées à la lumière des enseignements tirés de la catastrophe de Fukushima et les résultats de ces contrôles seront rendus intégralement publics", a dit François Fillon.

"La catastrophe de Fukushima nous rappelle à l'exigence d'une gestion toujours plus professionnelle de nos risques industriels et celle d'une totale transparence", a-t-il ajouté lors des questions au gouvernement.

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