Arrêté anti-pesticides : les habitants de Langouët sont divisés
Le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine) a été le premier a prendre un arrêté anti-pesticides sur sa commune, mais la décision n'a pas fait que des heureux.
Le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine) était devant le tribunal administratif de Rennes lundi 14 octobre. Il devait être jugé à la suite de l'arrêté anti-pesticides pris en mai 2019. Il avait à cette occasion interdit l'épandage à moins de 150 mètres des maisons de sa commune. Mais depuis, la préfecture a suspendu cette décision que beaucoup d'habitants plébiscitaient. D'autant que l'épandage se faisait sans prévenir les habitants vivant à proximité des champs.
Plusieurs élus lui ont emboité le pas
"Je ne le vois pas, mais je le sens, comme une odeur de vomi", explique Nicole Duperron, habitante de la commune. Au moment de l'arrêté, elle s'est dit qu'elle allait "pouvoir enfin vivre à la campagne". Daniel Cueff, le maire de Langouët, admet que "ça relève du ministre de l'Agriculture de prendre ce type de décision", mais il l'a prise "parce qu'il ne le fait pas". Plusieurs élus lui ont emboîté le pas, et manifesté leur soutien. Mais l'arrêté n'a pas fait que des heureux, les agriculteurs l'ont en effet mal vécu.
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