Propreté : l'ADN pour lutter contre les crottes de chien sur les trottoirs
Certaines communes envisagent de traquer les maîtres qui ne ramassent pas les déjections de leur chien sur la voie publique. Le tout, grâce à l'ADN des toutous.
L'entreprise girondine Animagène prélève de l'ADN sur les crottes de chien sur la voie publique puis l'envoie au laboratoire pour identifier l'animal et remonter au propriétaire afin de le verbaliser d'une centaine d'euros. "Pour la mairie de Bordeaux, le retour sur investissement serait globalement très intéressant", estime un responsable d'Animagène. Trop cher et trop compliqué, juge pourtant la municipalité de Bordeaux.
Succès à l'étranger
Elle préfère s'en remettre aux agents qui traquent les maîtres indélicats et aux 220 distributeurs de distributeurs de poches à déjection canine à disposition dans la ville. "Pour qu'il y ait une recherche ADN des animaux, il faut un fichier donc vous voyez dans quel jeu on rentre", justifie l'adjoint au maire de Bordeaux, Jean-Louis David. Pourtant, le procédé a déjà fait son chemin. En Espagne, en Italie ou en Grande-Bretagne, certaines communes n'ont pas hésité à ficher les chiens.
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