Sur la route de la sécheresse : à Monflanquin, on a pris les devants
Quand on sillonne le département du Sud vers le Nord, on passe d'abord par des zones où la végétation est plus jaunie, les herbes plus sèches. Et puis quand on approche de la rivière Lot, soudain les arroseurs automatiques réapparaissent dans les champs en même temps que la verdure. En fait les arrêtés de restriction d'eau pris par la préfecture concernent surtout les petits affluents dont certains sont presque à sec.
Autour des plus grandes rivières, il n'y a pas de problème malgré la longueur de cette période de chaleur. Et il faut dire qu'ici, même si l'épisode est exceptionnel, on est quand même habitué au manque d'eau en été.
Du coup, quelques agriculteurs ont pris les devants. Benoit Laugié, qui produit du maïs et des semences à Monflanquin, arrose ses champs sans compter. Il l dispose en effet d'une sorte de lac artificiel qui se remplit en hiver et qui permet l'été de faire face. La construction remonte aux années 90, mais pas sûr qu'après l'affaire du barrage de Sivens, dont le principe est le même, que ce système puisse être facilement généralisé.
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