Thon rouge: après l'affrontement en mer, la bataille judiciaire?

Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France n'en démord pas: “C'était vraiment d’une violence inouïe à notre encontre”.
L'association écologique veut donc déposer plainte lundi auprès du parquet de Paris pour "coups et blessures volontaires".
Ce vendredi, un militant a été grièvement blessé alors que l'association tentait de s'opposer à la pêche des thons rouges. “Il a eu la vie sauve juste parce qu'il s'est arraché lui-même le harpon de la jambe” a ajouté Pascal Husting.

“Il faut que la liberté du travail soit respectée”!

Les thoniers, eux, ne l'entendent pas de cette oreille. "Nous allons demander au patron-pêcheur de ce thonier de porter plainte contre Greenpeace et notre syndicat se portera à ses côtés pour le soutenir" a assuré Pierre-Georges Dachicourt, président du Syndicat national
des pêches Maritimes et des élevages marins (SNPMEM).
"Il faut que la liberté du travail soit respectée. Ce qui est en train d’être pêché en Méditerranée est totalement légal, accepté au niveau international".

Jean-Marie Avallone, armateur de Sète (Hérault) et propriétaire du thonier visé ne regrette rien. “Comment vous voulez accepter ? Il est certain que si Greenpeace se tient a distance acceptable, et qu’il n’entrave pas le travail des personnes, des incidents, il n’y en a pas”.

Les images diffusées par Greenpeace.