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Vidéo L’association CorSeaCare alerte sur la pollution en mer près de la Corse

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Durée de la vidéo : 7 min
Leur objectif est de sensibiliser  le maximum d’individus sur la pollution plastique. Pour la huitième édition de la mission CorSeaCare, les salariés et bénévoles parte faire le tour de la Corse durant trois semaines, à l’aide d’un monocoque à pédale.
VIDEO. L’association CorSeaCare alerte sur la pollution en mer près de la Corse Leur objectif est de sensibiliser le maximum d’individus sur la pollution plastique. Pour la huitième édition de la mission CorSeaCare, les salariés et bénévoles parte faire le tour de la Corse durant trois semaines, à l’aide d’un monocoque à pédale. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Leur objectif est de sensibiliser le maximum d’individus sur la pollution plastique. Pour la huitième édition de la mission CorSeaCare, les salariés et bénévoles parte faire le tour de la Corse durant trois semaines, à l’aide d’un monocoque à pédale.

Selon Léa, salariée de l'association Mare Vivu, la zone entre la Corse et l’Italie est la plus densément polluée en microplastiques du monde, sensibiliser les Corses à cette pollution est indispensable. Durant trois semaines, l’équipe de l’association CorSeaCare prend le large pour parcourir les eaux autour de la Corse, à l’aide de bateaux qui fonctionnent à la force de leurs jambes.

“On s’attaque à un problème qui est immense”

Première destination : Pietracorbara, afin de collecter du plastique qui sera, par la suite, analysé et remonté à des scientifiques pour observer la pollution plastique sur les plages corses. “Nous, on ne fait pas de nettoyage de plage, parce qu'on part du principe que l'urgence, elle est de fermer le robinet des déchets qui vont finir à l'eau. Et donc pour ça, il faut étudier quels types de plastiques on trouve. Si c'est des plastiques à usage unique, dans ce cas-là, est-ce qu'on peut mettre des lois, des réglementations en place ? Et disons que les solutions curatives, de type ‘ramasser les déchets’, c'est vraiment une goutte d'eau dans l'océan”, explique Léa. 

Chaque année, l’association échantillonne dix plages de l’île. Pour Léa, ce travail de l’ombre est nécessaire pour l’environnement mais aussi pour sa propre personne. “Je me dis que, aujourd'hui, je suis contente de faire partie de ceux qui essaient, en tout cas, et que je me sens bien dans cette place-là. Et même si ça ne marche pas, moi, ça m'aura apporté plein de choses et j'aurai été contente de le faire dans tous les cas. Il y a beaucoup à faire, et ce n'est pas pour autant que ça nous décourage, mais c'est juste qu'on a conscience de ce à quoi on s’attaque. On s'attaque à un problème qui est immense, qui est beaucoup plus grand que nous”. 

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