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Vidéo Pour un Traité international de l'Arctique

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Greeenpeace s'attaque à la Russie
Article rédigé par France 3
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Les 30 militants de Greenpeace arraisonnés en Arctique par les autorités russes risquent trois mois de prison supplémentaire. Leur tort : dénoncer les forages pétroliers. Quels dangers ces forages représentent-ils ? Comment les encadrer ?

De Sidney à Paris, des militants de Greenpeace derrière des barreaux samedi 16 novembre, enfermés volontaires pour soutenir trente des leurs, toujours détenus en Russie après leur action pour dénoncer les forages pétroliers. Une provocation inacceptable pour Moscou, une simple façon de tirer le signal d'alarme pour Greenpeace France - qui promet d'autres actions pour la défense du climat.

Conséquence du réchauffement climatique : la banquise risque de disparaître en été. Et sur tout le pourtour arctique, les projets d’exploitation du pétrole se multiplient. Michel Rocard, ambassadeur de France pour les Pôles, est inquiet : "Si un jour on sait mieux colmater les brèches en cas de fuite de gaz ou surtout pétrole, tout le monde ira, or il n’y aucune règle commune. Ce que Greenpeace dit, c'est qu'on ne peut pas laisser des pays faire n’importe quoi, sans contrôle international." 

Car ce milieu unique est très fragile et particulièrement sensible à l’activité humaine, comme l'explique Marie-Noëlle Houssais, océanographe polaire au CNRS : "La chaîne alimentaire y est assez simple, et si on touche à un maillon, on la casse très vite. On ne sait pas ce qu’une pollution provoquerait dans cette chaîne."

Défenseurs de la nature et scientifiques s’accordent pour réclamer un Traité international de l’Arctique. Pour tenter de préserver les dernières zones vierges de la planète.

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