Barcelone : l'attaque à la camionnette, un mode opératoire déjà utilisé lors de plusieurs attentats en Europe
La plus meurtrière de ces attaques, perpétrée à l'aide d'un camion frigorifique le 14 juillet 2016 à Nice, avait fait 86 morts.
Une fourgonnette lancée sur la foule dans une artère très passante : le mode opération de l'attaque de Barcelone, qui a fait au moins 13 morts et une cinquantaine de blessés, jeudi 17 août, rappelle celui déjà utilisé à plusieurs reprises lors d'attentats en Europe. Une méthode encouragée par le groupe Etat islamique, qui avait recommandé l'usage des véhicules comme arme pour tuer des policiers, des militaires ou des civils. Franceinfo rappelle les précédent attentats meurtriers ayant fait des morts en Europe.
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Nice, le 14 juillet 2016
Le jour de fête nationale en France, un Tunisien de 31 ans fonce au volant d'un camion frigorifique dans les milliers de spectateurs qui viennent d'assister au feu d'artifice sur la promenade des Anglais, à Nice (Alpes-Maritimes). 86 personnes sont tuées et 450 autres blessées dans l'attentat, revendiqué par le groupe Etat islamique. C'est la première d'une vague d'attaques de ce type en Europe.
Berlin, le 19 décembre 2016
Alors que les fêtes de fin d'années approchent, un Tunisien fonce à bord d'un camion sur un marché de Noël de la capitale allemande, faisant 12 morts et 48 blessés. Il est tué quelques jours plus tard lors d'un contrôle de police en Italie. L'attaque est revendiquée par le groupe Etat islamique.
Londres, le 22 mars 2017
En pleine journée, un homme lance sa voiture dans la foule sur le pont de Westminster, qui enjambe la Tamise face à Big Ben, tuant quatre personnes. Il sort ensuite de son véhicule et poignarde à mort un policier, avant d'être tué dans la cour du Parlement. Cet attentat est également revendiqué par l'organisation terroriste.
Stockholm, le 7 avril 2017
Le 7 avril 2017, le conducteur d'un camion de livraison lancé à près de 100 km/h sur Drottninggatan, une rue piétonne très fréquentée de Stockholm, fauche une vingtaine de personnes, faisant cinq morts et une quinzaine de blessés avant de finir sa course contre la façade d'un grand magasin. Un ressortissant ouzbèke arrêté quelques heures après l'attaque revendique devant un juge cet "acte terroriste". Selon la police ouzbèke, il avait tenté de rejoindre l'Etat islamique en Syrie en 2015.
Londres, le 3 juin 2017
Moins de trois mois après l'attaque du pont de Westminster, la capitale britannique est de nouveau frappée. Dans la soirée du 3 juin, trois assaillants renversent des piétons à bord d'une camionnette sur le London Bridge, avant d'attaquer au couteau des passants dans le quartier animé de Borough Market, sur la rive sud de la Tamise. Le bilan de l'attaque s'élève à huit morts et près d'une cinquantaine de blessés. Les agresseurs, abattus par la police, portaient de faux gilets explosifs. Le groupe Etat islamique revendique à nouveau l'attentat 24 heures plus tard.
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