Espagne : les débuts de la résistance pacifique en Catalogne
Un dirigeant catalan récemment destitué est malgré tout venu à son poste avant d'être expulsé par la police. La résistance pacifique face à Madrid commence.
Devant un ministère catalan, un conseiller sort, acclamé par des séparatistes. Officiellement destitué, il vient pourtant de diffuser une photo de lui à son bureau, en train de travailler, le symbole d'une résistance. Il repart escorté par la police avec ses affaires, mais assure qu'il ne changera rien à son emploi du temps.
Puigdemont interdit d'accès
Au mur des bâtiments publics, les portraits de Carles Puigdemont, président destitué, sont toujours en place. Devant l'entrée du parlement catalan, beaucoup guettent son éventuelle arrivée : viendra-t-il travailler comme si de rien n'était ? Les policiers catalans ont pour ordre de lui interdire l'entrée du bâtiment. Pour les 200 fonctionnaires du parlement catalan, la situation est délicate : pour la première fois directement administrée par Madrid, ils sont appelés à s'opposer pacifiquement aux ordres du gouvernement espagnol.
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