Référendum en Catalogne : des milliers de personnes massées devant les bureaux de vote
Le scrutin doit débuter à 9 heures, mais Madrid a fait fermer de nombreux bureaux pour empêcher la tenue du scrutin.
Ils sont prêts à voter. Des milliers de personnes se massent déjà devant les bureaux de vote de plusieurs villes de Catalogne, dimanche 1er octobre dès 6 heures du matin, afin de prendre part au référendum d'autodétermination de la région. Le scrutin est censé débuter à 9 heures, mais le gouvernement central de Madrid s'est dit déterminé à empêcher la tenue de ce vote déclaré illégal par la Cour constitutionnelle.
Il est 6h. L'heure à laquelle la police doit venir fermer les bureaux de vote occupés. Les habitants restent mobilisés (sous la pluie). pic.twitter.com/TUGW4s3WBO
— Robin Prudent (@robin_prudent) 1 octobre 2017
Les habitants se massent devant le bureau de vote pour protéger la porte d'entrée. Les policiers ne cherchent pas à intervenir. pic.twitter.com/dNzC5fr4sM
— Robin Prudent (@robin_prudent) 1 octobre 2017
Les urnes livrées dans les bureaux à 8 heures
Plusieurs bureaux ont déjà été fermés et mis sous scellés, samedi, pour contrer les indépendantistes. La police catalane commence en outre, dimanche matin à s'approcher des bureaux de vote occupés par des militants pour leur parler, ou les observer sans intervenir, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les forces de l'ordre ont pour ordre d'inviter les manifestants à partir et de barrer l'accès aux lieux. Elles doivent toutefois agir avec la plus grande délicatesse, pour éviter tout débordement. Des renforts de la Garde civile ont également commencé à se déployer dans Barcelone avant le lever du jour, selon Reuters.
Les indépendantistes catalans comptent toutefois organiser le scrutin malgré les efforts du gouvernement espagnol pour l'interdire. Les urnes nécessaires au scrutin, cachées durant plusieurs jours pour éviter toute saisie par la police, sont arrivées dans les premiers centres de vote dimanche vers 8 heures. Les bureaux se situent en outre dans des lieux plus ou moins accessibles : établissements scolaires, couvents, centres de santé, maisons de retraite, musées... Les militants faisant la queue dimanche matin assurent qu'ils sont présents pour protéger les centres et défendre leur "droit de voter".
Scène ahurissante il y a quelques instants avec cette arrivée clandestine des urnes, qu'on a vécu avec @AnneCharlotteH et @MinaiaLlorca pic.twitter.com/wfNYuzegsL
— Henry de Laguérie (@henrydelaguerie) 1 octobre 2017
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