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Vidéo Allemagne : 92 députés d’extrême droite font une entrée remarquée au Bundestag

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92 députés d’extrême droite font leur entrée au parlement allemand
92 députés d’extrême droite font leur entrée au parlement allemand 92 députés d’extrême droite font leur entrée au parlement allemand
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Avec l'entrée des députés du parti Alternative für Deutschland (AfD), le parlement allemand accueille l’extrême droite nationaliste pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale.

L’AfD (Alternative für Deutschland ou Alternative pour l'Allemagne) est désormais le troisième groupe politique du parlement, en Allemagne, depuis l’entrée de ses 92 députés, dont la ligne politique affiche une forte direction nationaliste.

Une référence aux nazis dès le premier discours

Outre l’aspect historique de leur arrivée au Bundestag, les députés de l’Afd ont provoqué la polémique, notamment en citant Hermann Göring (l’une des figures les plus importantes du parti nazi durant la seconde guerre mondiale) dès leur première intervention dans l’hémicycle.

Traditionnellement, le discours d’ouverture du Bundestag est prononcé par le doyen des députés, dans ce cas Wilhelm von Gotberg, âgé de 77 ans. Mais l’homme politique a perdu ce privilège pour avoir ouvertement qualifié l’holocauste de mythe, et le discours a finalement échu à Hermann Otto-Solms, 76 ans, plus vieux député non pas en terme d’âge mais d’ancienneté au parlement.

Le vice président du parti de l'AfD, était déjà intervenu plus tôt dans l’année pour faire l’apologie de la Wehrmacht, l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale. "Si les Français ont le droit d’être fiers de leur empereur et les Britanniques de l’amiral Nelson et de Churchill, alors nous avons le droit d’être fiers des performances des soldats allemands durant la Seconde Guerre mondiale", avait déclaré Alexander Gauland.

Une politique nationaliste avant tout

Les objectifs de l’AfD sont très clairs, leur élection étant le résultat du mécontentement d’une partie de la population qui a vu arriver plus d’un million de demandeurs d’asile. "Nous voulons récupérer notre pays, c'est inscrit dans notre programme. Je ne veux pas abandonner l'Allemagne face à une invasion d'étrangers issus de cultures étrangères", affirme le vice-président du parti, décrivant du même coup clairement sa ligne politique.

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