Allemagne : la semaine de travail à 28 heures fait peur aux chefs d'entreprise
Le patronat hausse le ton ce mercredi 31 janvier après la grève de 24 heures des salariés de la métallurgie qui réclament hausses de travail et baisse du temps de travail.
Le dialogue social est à l'arrêt en Allemagne. L'une des raisons est l'attitude du patronat. Pour lui, il y a des lignes rouges à ne pas franchir. Cela concerne moins les revendications salariales que la demande de réduction du temps de travail. Les chefs d'entreprise craignent de se retrouver pieds et poings liés s'ils acceptent cette revendication, craignent de ne pouvoir revenir en arrière le jour où la croissance sera moins forte.
Après les efforts, le réconfort pour les salariés
Le patronat sait aussi que ce qui peut être négocié dans le cadre de cet accord dans la métallurgie ne concerne pas seulement les 3,8 millions de salariés du secteur. Cela aura aussi un impact sur l'ensemble de l'économie. C'est pourquoi les choses sont bloquées. Cette fois-ci, l'Allemagne est à la croisée des chemins sur le terrain social après des années de rigueur avec plus de flexibilité et plus de précarité, les salariés allemands demandent un renvoi d'ascenseur.
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