Après le "non" grec, la zone euro se réunit mardi à Bruxelles
Alors que les partisans du "non" manifestaient leur joie dimanche soir sur la place Syntagma, dans le centre d'Athènes, François Hollande et Angela Merkel réclamaient un sommet de la zone euro mardi. Dans la soirée, le président du Conseil européen Donald Tusk validait la convocation de ce sommet, mardi à Bruxelles à 18h.
I have called a #EuroSummit Tuesday evening at 18h to discuss situation after referendum in #Greece
— Donald Tusk (@eucopresident) July 5, 2015
François Hollande et Angela Merkel étaient par ailleurs "d'accord " dimanche soir pour dire qu'il fallait "respecter le vote des Grecs ". Avant la tenue du sommet mardi, les deux dirigeants doivent déjà se rencontrer à l'Elysée ce lundi, pour "évaluer les conséquences du référendum en Grèce ". François Hollande s'est par ailleurs entretenu au téléphone dimanche soir avec Alexis Tsipras mais la teneur de leur conversation n'a pas été dévoilée.
La Grèce prête à parler de sa dette avec l'Europe
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, renforcé par la victoire du "non", a affirmé dimanche soir que son pays était prêt à retourner à la table des négociations. "Cette fois la dette sera sur la table ", a déclaré Tsipras qui a aussi assuré que le résultat du référendum ne marquait "pas une rupture avec l'Europe ". Avant la tenue de ce sommet, il ne devrait pas y avoir d'annonce forte concernant l'avenir de la Grèce dans la zone euro.
The issue of our debt will now be on the negotiating table, in light of the IMF's recent report on its sustainability. #Greece
— Alexis Tsipras (@tsipras_eu) July 5, 2015
La BCE maintient son aide aux banques grecques
La Commission européenne a dit "prendre acte " et "respecter " le résultat du référendum. Son Jean-Claude Juncker doit consulter ce lundi plusieurs hauts dirigeants des institutions européennes, notamment le président du Conseil euroépen Donald Tusk et celui de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, ainsi que le patron de la Banque centrale européenne Mario Draghi.
La Banque centrale européenne a déjà annoncé qu'elle allait maintenir le plafond des liquidités d'urgence destinées aux banques grecques. Ce plafond, fixé à 89 milliards d'euros, permet actuellement de maintenir à flot les banques grecques, fermées depuis l'annonce du référendum le 26 juin dernier. Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a déclaré dimanche qu'il allait rencontrer les principaux banquiers du pays. Pour lui, "ce "non" est un grand "oui" à une Europe démocratique ". Il avait réaffirmé avant le référendum qu'en cas de victoire du "oui", il aurait démissionné.
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