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Attentats de Bruxelles : une Française et son groupe de mormons touchés à l'aéroport

Originaire de La Réunion, Fanny Clain a été opérée après avoir été blessée mardi dans les explosions.

Article rédigé par franceinfo
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L'aéroport de Bruxelles-Zaventem (Belgique), touché par un attentat le 22 mars 2016. (DIRK WAEM / BELGA / AFP)

Elle s'apprêtait à s'envoler pour les Etats-Unis quand des explosions ont retenti dans l'aéroport de Zaventem. Fanny Clain, une mormone de 20 ans, est l'une des 11 victimes françaises blessées lors des attentats de Bruxelles, mardi 22 mars, a annoncé l'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours.

Originaire de La Réunion, la jeune fille a été blessée à la hanche et au tibia par des morceaux de métal et brûlée au deuxième degré à la main et au visage, selon les informations recueillies par France 2 auprès de ses proches, dans la Drôme, où elle s'était installée pour ses études. Opérée ce jeudi, elle est toujours hospitalisée à Bruxelles.

Ses accompagnateurs, trois mormons de nationalité américaine, n'ont pas eu autant de chance. Richard Norby, 66 ans, a subi des lésions sur la partie inférieure des jambes, précise l'Eglise. "Il a été placé dans un coma artificiel pour les prochains jours, rapporte sa famille dans une déclaration à la presse. Il fait face à une longue convalescence."

Mason Wells, triple "miraculé"

Les deux autres, Joseph Embey et Mason Wells, respectivement 20 et 19 ans, ont eux aussi été victimes de brûlures et blessés par des éclats de métal. L'histoire du plus jeune a été abondamment commentée dans les médias, ayant survécu à trois attentats récents, comme l'a remarqué Slate : Bruxelles, Paris le 13 novembre et celui du marathon de Boston en avril 2013.

"C’est la troisième fois que nous sommes, malheureusement, liés à une explosion", a raconté son père sur ABC News (article en anglais). Un "miracle" à nuancer : le jeune homme était bien à Boston, mais à un pâté de maisons de la ligne d'arrivée. Et s'il se trouvait bien à Paris en novembre, il n'était visiblement pas dans le quartier concerné. A en croire sa mère, "cette fois, c'est passé vraiment près".

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