Cet article date de plus d'onze ans.

Belfast : nouvelle nuit de violences, tentative de médiation

Selon les derniers chiffres communiqués par la police, le bilan des trois premières nuits d'affrontements s'élève à 52 policiers blessés, 70 interpellations et 47 inculpations. Des heurts ont à nouveau éclaté ce dimanche soir. A l'origine, la décision prise début décembre de ne plus faire flotter le drapeau du Royaume-Uni, en permanence, sur la mairie.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Cathal McNaughton Reuters)

Des briques, des bouteilles et des fumigènes lancés en direction des forces de l'ordre dans plusieurs rues de Belfast: pour la quatrième nuit consécutive, la violence a régné dans les rues de Belfast.

Samedi soir, des policiers ont fait état de coups de feu tirés dans leur direction. "Cela montre clairement que les groupes paramilitaires ont noyauté ces manifestations " a déclaré le responsable de la Fédération de la police, un syndicat de police, Terry Spence.

Tentative de négociations

Ce dimanche, des représentants religieux et de plusieurs partis se sont réunis dans une église de Belfast pour tenter de mettre fin à ces violences.

"Nous avons besoin de calme et de réflexion. Nous avons besoin que les gens qui gardent la tête froide réfléchissent ensemble. Nous devons trouver une issue, mais comment, je ne sais pas ", a déclaré Robin Newton, du Parti unioniste démocrate.

Des négociations d'autant plus difficile à organiser que  comme l'a indiqué Michael Copeland, député du Parti unioniste d'Ulster, "il n'y a, semble-t-il, aucune personne à laquelle nous puissions nous adresser..."

L'Union Jack sur la mairie : 17 jours par an

Début décembre,  les conseillers municipaux de Belfast ont voté par 29 voix contre 21 en faveur d'une motion qui applique à la mairie de Belfast les mêmes règles qu'aux batiments gouvernementaux : le drapeau britannique qui flottait en permanence ne sera plus en place que 17 jours par an. Une décision qui a provoqué la colère des partisans du maintien de l'Irlande du Nord dans le Royaume-Uni.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.