Bruxelles veut assouplir les précautions prises contre la vache folle
Le premier cas avait été diagnostiqué au Royaume-Uni en 1986. Vingt-quatre ans après son apparition, l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) - plus communément appelée maladie de la vache folle - est sur le point de disparaître définitivement. C'est ce qu'annonce en tout cas le commissaire
européen en charge de la Santé. John Dalli y voit d'ailleurs le résultat des strictes mesures de protection décidées par les instances européennes dans les années 90.
En 2009, seuls 67 cas positifs ont été décelés dans l'UE, contre plus de
37.320 au plus fort de l'épizootie en 1992. Et les animaux concernés l'an
dernier (18 cas en Espagne, 10 en France et 9 en Irlande) étaient des bovins âgés qui ont pu être contaminés il y a longtemps, souligne-t-on à la
Commission.
Fin de l'abattage systématique des troupeaux ?
Bruxelles propose donc d'assouplir les mesures prises pour faire face à l'épizootie. L'une des pistes
envisagées est de mettre fin à l'abattage systématique du troupeau où un cas d'ESB est décelé.
_ Une mesure qui avait entraîné la mort de millions de bovins.
Bruxelles suggère à présent d'autoriser à la consommation humaine les
animaux des troupeaux touchés, "pourvu qu'ils aient obtenu un test négatif avant d'entrer dans la chaîne alimentaire".
La Commission propose aussi de lever l'interdiction du recours à certaines
farines animales pour l'alimentation des non ruminants comme les porcs, les volailles ou le poisson.
_ Un porc pourrait ainsi à l'avenir à nouveau manger des farines de volaille,
mais plus des farines de porc comme c'était possible avant la crise de l'ESB.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.