Câbles internet terrestres rompus en Finlande : la piste d'un accident lors de travaux privilégiée
Les deux ruptures de câbles terrestres de fibre optique constatées lundi 2 décembre en Finlande semblent être d'origine accidentelle, ont annoncé mardi les autorités locales. "Les deux câbles semblent avoir été coupés lors de travaux de construction, il s'agit donc d'un incident normal", a déclaré l'agence finlandaise des Transports et communications dans un communiqué.
La police finlandaise a également confirmé qu'il n'y avait "aucun soupçon d'infraction pénale dans les deux cas, les dommages ayant été causés par des travaux d'excavation". Elle n'ouvrira pas d'enquête criminelle.
L'équipementier de télécommunications GlobalConnect a rapporté à l'AFP que deux câbles optiques sur une infrastructure reliant la Finlande à la Suède avaient été rompus lundi, provoquant une panne majeure. Les deux câbles ont été réparés.
Un incident similaire mi-octobre
Cet incident avait suscité la préoccupation des autorités suédoises. "Compte tenu des circonstances, un sabotage est soupçonné", écrivait le ministre de la Défense civile suédois, Carl-Oskar Bohlin, dans un message à l'AFP mardi matin. Il n'était pas joignable en début d'après-midi pour fournir plus d'explication.
La ministre finlandaise des Transports et communications, Lulu Ranne, avait déclaré sur X que "les autorités [enquêtaient] sur cette affaire en collaboration avec l'entreprise", ajoutant "prendre la situation au sérieux".
Cet incident intervient environ deux semaines après la rupture de deux câbles de télécoms en mer Baltique, l'un reliant l'île suédoise de Gotland à la Lituanie, et l'autre la Finlande à l'Allemagne. Dans cette enquête, les soupçons se dirigent vers un navire chinois, le Yi Peng 3, qui est passé au-dessus des câbles au moment où ils ont été sectionnés après avoir quitté un port russe, selon des sites de suivi du trafic maritime. Stockholm souhaite que ce vraquier rejoigne ses eaux territoriales afin de contribuer à l'enquête et a demandé à la Chine de coopérer.
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