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En Suisse, les réfugiés payent pour obtenir l’asile
Il n’y a pas que le Danemark. La Suisse également met les réfugiés à contribution. Au-delà d’une somme de 1000 francs suisses (environ 914 euros), les demandeurs d’asile se voient confisquer leur biens. Plus tard, s’ils travaillent, ils payeront un impôt spécial.
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Les Suisses n’en font pas mystère. D’ailleurs, en échange des biens saisis, les autorités dans la plus pure tradition suisse, remettent un reçu. Un réfugié syrien présente aux journalistes de SRF le coût de son exil: 1380 francs suisses, soit la moitié du liquide qui lui restait.
Au total, seules 112 personnes en 2015 ont versé cette contribution à leur arrivée pour 40.000 demandeurs d’asile. La somme ainsi récoltée est assez dérisoire, 210.000 francs suisses. Mais les services de l’immigration suisse considèrent que cela permet de couvrir les frais de dossier et également d’offrir une assistance sociale.
Toujours selon le secrétariat aux migrations, la somme sera remboursée si le migrant quitte le territoire de son plein gré dans un délai de sept mois. S’il reste et qu’il trouve un emploi, il devra en plus verser 10% de son revenu sur une période de 10 ans à concurrence de 15.000 francs (environ 1400 euros).
Au Danemark, très critiqué, la proposition est encore en discussion, il s’agit notamment de relever le montant de la somme que le migrant peut conserver.
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