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Faible mobilisation des Irlandais pour l'Europe

Appelés à se prononcer par référendum sur le traité de Lisbonne, les Irlandais se sont rendu aux urnes hier. Ils ne seraient que 45% à s'être déplacés, un score faible, mais qui pourrait suffire à faire passer le "oui".
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©REUTERS/ Andrew Winning)

Les bureaux de vote ont fermé à 22h hier soir en Irlande. Malgré l'importance de l'enjeu, les Irlandais semblent s'être faiblement mobilisés pour ce référendum sur le traité de Lisbonne.
_ Ils ne seraient qu'à peine 45% des 3 millions d'électeurs à avoir pris part au scrutin, selon une estimation de la chaîne publique RTE. C'est le taux de participation minimum nécessaire à une victoire du camp du "oui", selon les instituts de sondage. Le Premier ministre irlandais Brian Cowen s'est dit "confiant" hier après-midi quant à l'issue du scrutin. Le gouvernement a fait campagne pour le "oui".

Une faible participation est considérée comme favorable au "non". Lors du référendum de 2001 sur le traité de Nice, seuls 35% des Irlandais avaient voté et c'est le "non" qui l'avait emporté. Les "nonistes" ont fait campagne en prédisant la fin de la neutralité militaire, une hausse des impôts voire la légalisation de l'avortement, si le traité de Lisbonne entrait en vigueur.

François Fillon a déclaré hier soir sur France 2 qu'il n'y aurait "plus de traité de Lisbonne" en cas de rejet du texte par les Irlandais. Le traité de Lisbonne doit être unanimement ratifié par les 27 pays de l'Union Européenne, et seul l'Irlande organise un référendum car sa Constitution l'y oblige. Les autres pays ont privilégié la voie parlementaire. Ce traité doit réformer les institutions de l'Union Européenne en créant par exemple un poste de président élu pour un mandat de deux ans et un représentant pour la politique étrangère.

Aucun sondage de sortie des urnes n'a été commandé. Il faudra attendre la fin de l'après-midi pour avoir les résultats définitifs, même si une première indication du résultat sera communiquée en milieu de journée. Les 500 millions d'Européens sont suspendus à l'issue de ce scrutin.

Marthe Henry, avec agences

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