Une équipe de France 2 fait le point sur les propositions faites par le Premier ministre grec.
Hier soir, jeudi 9 juillet, Alexis Tsipras a fait plusieurs propositions de réformes à ses créanciers. Des mesures d'austérité qui vont sans doute permettre à Athènes d'éviter la faillite, mais qui ne correspondent pas vraiment aux promesses faites par le Premier ministre à ses électeurs.
À la Une ce matin de tous les journaux à Athènes, le possible accord entre la Grèce et ses créanciers. Sur 13 pages de propositions, Alexis Tsipras cède largement à la pression de ses partenaires européens. Sur les impôts d'abord. La Grèce accepte de relever son taux de TVA de 10 points. À partir du 1er octobre, il passera de 13 à 23%, notamment sur la restauration. Augmentation également pour l'impôt sur les sociétés qui passe de 26 à 28%. Les îles verront leurs avantages fiscaux supprimés à compter de 2016.
Des contreparties
Sur le dossier très sensible des retraites, Alexis Tsipras fait un compromis : moins de départs anticipés et le complément de retraite pour les plus modestes sera bien supprimé par étape, mais pas avant 2019. De nouvelles privatisations sont également en vue. Enfin, le budget de la Défense est revu fortement à la baisse, avec une réduction des dépenses militaires de 300 millions d'euros d'ici fin 2016. En échange, Athènes demande une aide de 53,5 milliards d'euros sur trois ans, ainsi qu'une renégociation de la dette.
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