La deuxième kamikaze de Moscou était aussi originaire du Daghestan
Les services spéciaux (FSB) ont confirmé l'identification de la kamikaze: "La terroriste qui a déclenché sa ceinture d'explosifs dans la station de métro Loubianka était Mariam Charipova, née en 1982".
_ La jeune femme était originaire du village de Balakhani au Daghestan, elle travaillait comme professeur d'informatique dans une école locale. Les enquêteurs supposent qu'elle a été l'épouse d'un chef des rebelles de cette république caucasienne, Magomedali Vagapov.
Le père de Mariam Charipova a vu vendredi la photo de la tête de kamikaze. Le lendemain, il a informé le parquet régional de l'absence de sa fille. Elle avait disparu la veille des explosions à Moscou. "Nous ne pouvons même pas imaginer comment elle s'est retrouvée à Moscou. Oui, elle était dévote, mais elle n'a jamais exprimé de convictions radicales. J'exclus entièrement la possibilité que quelqu'un puisse la manipuler psychologiquement. Elle-même, elle avait un diplôme de psychologue", a-t-il déclaré dans une interview au journal d'opposition Novaïa Gazeta.
La première terroriste avait déjà été identifiée vendredi : c'était Djanet Abdourakhmanova, une adolescente de 17 ans, la veuve d’un rebelle du Caucase Oumalat Magomedov (lire notre article ci-dessous) .
La double attaque suicide dans les stations de métro Loubianka et Park Koultoury a fait 40 morts et 121 blessés.
_ Un chef rebelle du Daghestan, Dokou Oumarov a revendiqué la responsabilité de cet attentat trois jours après. Le même jour, une autre double explosion a fait 10 morts à Kizliar, au Daghestan. Puis plusieurs explosions ont retenti dans les jours suivants. Lundi, c'est en Ingouchie, république voisine du Daghestan, qu'un kamikaze a tué deux policiers.
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