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Brexit : David Cameron ne regrette pas le référendum mais y pense "tous les jours"

L'ancien Premier ministre s'est confié au "Times" pour sa première interview depuis son départ de Downing Street. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'ancien Premier ministre britannique David Cameron, à Washington (Etats-Unis), le 13 mars 2018.  (RON SACHS / CONSOLIDATED / AFP)

David Cameron, qui restera dans l'histoire comme le Premier ministre britannique par lequel est arrivé le Brexit, a affirmé au quotidien The Times (en anglais) ne pas regretter d'avoir organisé le référendum sur la sortie de l'Union européenne, même s'il pense "tous les jours" à ses conséquences.

Dans une interview publiée vendredi 13 septembre, avant la parution de ses mémoires, intitulés For the Record, l'ex-Premier ministre britannique pense aussi qu'un divorce sans accord serait une "mauvaise issue" et estime qu'une nouvelle consultation pourrait être nécessaire pour sortir de l'impasse. Il accuse Boris Johnson et Michael Gove, les deux principales têtes d'affiche de la campagne "Vote Leave" (Votez pour quitter), d'avoir "laissé la vérité chez eux" lors de la campagne référendaire et de s'être comporté de manière "épouvantable".

Le référendum l'a "immensément déprimé" 

Pour une partie des "Remainers", David Cameron a fait preuve de lâcheté en quittant le pouvoir après avoir initié le référendum du 23 juin 2016. Ils lui reprochent aussi de n'avoir jamais envisagé que les partisans du divorce pourraient l'emporter et de n'avoir rien préparé en conséquence.

L'ancien chef du gouvernement britannique affirme penser "tous les jours" au référendum et confesse que la victoire des "Brexiters" par 52% des voix l'a "immensément déprimé". "Chaque jour, je pense à ce référendum, au fait que nous avons perdu et aux conséquences, à ce que nous aurions pu faire différemment, et je suis terriblement inquiet ce qui va se passer à présent", dit-il. "Certains ne me pardonneront jamais d'avoir organisé ce référendum. D'autres de l'avoir organisé et perdu". 

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