Brexit : la Grande-Bretagne persiste et signe
La Première ministre Britannique Theresa May a prononcé un discours mardi 17 janvier. C'est la première fois qu'elle sortait du silence depuis le vote des Britanniques pour le Brexit en juin 2016.
Après des mois d'attente, la Grande-Bretagne a tranché : dans un discours prononcé mardi 17 janvier, la Première ministre Britannique Theresa May a annoncé un Brexit "clair et net". Londres va ainsi quitter le marché unique et contrôler l'immigration européenne. "Je veux être claire, ce que je propose ne peut pas impliquer l'appartenance au marché commun", a répété Theresa May devant les députés. Alors que le Royaume-Uni réalise 50% de ses échanges commerciaux avec l'Union européenne, le pays préfère donner la priorité à la maitrise de l'immigration, le principal thème de campagne durant le referendum historique de juin 2016. "Le Brexit doit signifier le contrôle du nombre d'Européens qui viennent s'installer en Grande-Bretagne"; a-t-elle poursuivi.
Une décision aux multiples conséquences économiques pour l'Europe
Theresa May se veut toutefois conciliante avec les nombreux expatriés présents en Angleterre, à condition que leurs droits soient réciproques. Le match se jouera donc à 1 contre 27, car l'ensemble des pays membres aura leur mot à dire ou leur veto sur les futurs accords commerciaux. Sans union douanière, il faudra négocier dans chaque branche la taxation des différents produits. La Grande-Bretagne a déclaré vouloir activer l'article 50 d'ici la fin du mois de mars 2017. Le pays aura alors 2 ans pour tout négocier. Beaucoup d'économistes ont prévu que cela pourrait prendre jusqu'à 10 ans.
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