Gibraltar, le Brexit inquiète des deux côtés de la frontière
Drogue et chômage côté espagnol, plein emploi à Gibraltar. La situation est diamétralement opposée de part et d'autre de la frontière mais à quelques mois du Brexit, la même inquiétude prédomine.
Comme tous les jours, ils sont 14 000 espagnols à traverser la frontière pour aller travailler dans l'enclave britannique
Mais comme Miguel, ils sont déjà nombreux à subir les effets du Brexit
Pour Miguel Pereira, travailleur transfontalier, le premier impact a été la chute de la livre. "Mon salaire donc été affecté"affirme-t-il.
Avec 32 000 habitants, Gibraltar dépend des travailleurs transfontaliers et les entreprises craignent des contrôles aux frontières plus stricts.
De l'autre côté de la frontière, à "La linea de la Concepcion", une ville durement touchée par le chômage et le trafic de drogue, ce garagiste se prépare déjà à partir.
Deux tiers de ses clients sont britanniques, pourront-ils toujours traverser aussi facilement la frontière après le Brexit ?
Pour lui: "il n'y a plus rien" et ils devront faire leurs valises et "partir à l'étranger comme dans les années 60".
En 1969, la famille d'Eladio avait émigré en France après la fermeture de la frontière avec Gibraltar par le Général Franco.
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