: Vidéo Avant le Brexit, le Royaume-Uni met en place une préférence nationale des travailleurs
Le gouvernement va obliger les entreprises à lister leurs travailleurs étrangers et souhaite aussi mieux filtrer les étudiants étrangers.
C'est l'une des premières annonces chocs de Theresa May, et pour les observateurs c'est le signe qu'elle dirige le pays vers un Brexit dur. Mercredi 5 octobre, The Times a barré sa Une de cette phrase inquiétante : "les entreprises vont devoir lister leurs travailleurs étrangers". Alors que l'immigration a été au cœur du référendum pour le Brexit, le gouvernement élabore un plan pour forcer les sociétés à embaucher plus de Britanniques. Le gouvernement annonce aussi vouloir mieux filtrer les étudiants étrangers.
La recherche impactée ?
La réaction des milieux économiques ne s'est pas fait attendre. Le Financial Times parle d'une attaque contre le commerce. Une organisation patronale, équivalent du Medef, est abasourdie. "Ces travailleurs étrangers contribuent à l'économie. Ils paient leurs impôts, participent à la création de richesses, le Royaume-Uni a besoin de leurs compétences", explique son directeur. Les scientifiques aussi s'inquiètent : pas moins de 13 prix Nobel britanniques avaient averti que le Brexit ferait dégringoler la recherche.
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