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Le Premier ministre italien Enrico Letta démissionne

Enrico Letta, chef du gouvernement italien, va présenter sa démission vendredi au président Napolitano, a-t-il annoncé ce jeudi. Peu avant, le Parti démocrate, première formation au sein de la majorité au pouvoir avait voté une motion demandant une "changement de gouvernement afin d'ouvrir une nouvelle phase".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
  (Tony Gentile Reuters)

Nouvelle phase politique en Italie. Le chef
du gouvernement, Enrico Letta annonce qu'il démissionne ce jeudi. "A la suite des décisions prises ce jour par la
direction nationale du Parti démocrate, j'ai informé le président de ma volonté
de me rendre demain au Quirinal (siège de la présidence) pour présenter ma
démission de président du Conseil
", a-t-il déclaré.

En effet, la formation dont il est issu, le Parti démocrate, majoritaire au
gouvernement italien, avait voté à 136 voix contre 16, la motion de son chef,
Matteo Renzi. Une proposition pour un "changement de gouvernement afin
d'ouvrir une nouvelle phase
" avec le centre-droit, que le maire de Florence a fait tout en
sachant qu'il est pressenti pour prendre la succession d'Enrico Letta,
ex-numéro deux du parti. Il a tout de même rendu hommage à Enrico Letta "pour l'important travail accompli " et s'est défendu de vouloir "faire le procès " de son prédécesseur.

Matteo Renzi nouveau Premier ministre ?

Après avoir brièvement soutenu Enrico Letta, le chef du Parti démocrate, Matteo Renzi, a contribué à affaiblir le Premier ministre par des attaques incessantes.

Matteo Renzi est un jeune dirigeant, assez pressé d'arriver au pouvoir, qui s'inspire du style et du discours de Tony Blair et Barack Obama. A 39 ans, il est un "jeunot" de la politique italienne et était inconnu il y a encore un an et demi. Son programme : "Mettre à la casse " les caciques de son parti. Il veut refonder son parti à la manière du "New Labor" promu par Tony Blair en 1994 pour en faire un parti "plus agile et innovateur ".

En Italie, Matteo Renzi est critiqué pour son programme aux contours trop flous., plutôt distant du monde syndical. Il est considéré comme un personnage "transversal ", capable de séduire à droite, au point d'impressionner jusqu'à Silvio Berlusconi.

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