Crise ukrainienne : le Pentagone annonce un exercice naval de l'Otan en Méditerranée
Cet exercice est en préparation depuis 2020 et n'a rien à voir avec les tensions autour de l'Ukraine, selon le porte-parole du Pentagon. Mais "Neptune Strike 2022" ne figure pas sur la liste des exercices publiée en décembre par l'Otan sur son site.
Ce qu'il faut savoir
Les tensions continuent de monter d'un cran concernant la crise ukrainienne. Le Pentagone a annoncé, vendredi 21 janvier, le lancement d'un exercice naval à grande échelle de l'Otan en Méditerranée lundi avec la participation du porte-avions américain USS Harry Truman. Cet exercice est en préparation depuis 2020 et n'a rien à voir avec les tensions actuelles autour de l'Ukraine, selon le porte-parole du Pentagone. Mais "Neptune Strike 2022" ne figure pas sur la liste des exercices prévus en 2022 publiée le 14 décembre par l'Otan sur son site. La Russie a par ailleurs elle-même annoncé des manœuvres navales. Ce direct est désormais terminé.
Rencontre au sommet. Les chefs de la diplomatie américaine et russe, Antony Blinken et Sergueï Lavrov, sont à Genève (Suisse), vendredi, pour trouver une issue à la crise. Mais Sergueï Lavrov a dit ne pas s'attendre "à une percée" lors des discussions avec son homologue américain. Ce dernier a promis une réponse "unie, rapide et sévère" en cas d'invasion de l'Ukraine, tout en assurant que les Etats-Unis continuaient de chercher une solution diplomatique.
La Russie pose des conditions. Pour permettre une désescalade de la crise ukrainienne, Moscou réclame un retrait des troupes étrangères de l'Otan de Bulgarie et de Roumanie. "Il n'y a pas d'ambiguïté", écrit le ministère russe des Affaires étrangères en réponse à une question écrite d'un média. "Il s'agit du retrait des forces étrangères, des équipements et des armements ainsi que d'autres mesures dans le but de revenir à la situation de 1997 dans les pays qui n'étaient pas alors membres de l'Otan. C'est le cas de la Roumanie et la Bulgarie."
Mondialisation de la crise. L'Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont annoncé qu'elles allaient envoyer des missiles antichars et antiaériens en Ukraine pour lui permettre de se défendre "en cas d'agression russe". "Nous espérons sincèrement que l'Ukraine n'aura pas à utiliser ces armes", a déclaré le ministre lituanien de la Défense, Arvydas Anusauskas.