Guerre en Ukraine : une délégation de chefs d'Etat africains arrive en Russie pour une tentative de médiation
Ce qu'il faut savoir
L'initiative semble condamnée d'avance. Mais une délégation de chefs d'Etat africains est attendue à Saint-Pétersbourg (Russie), samedi 17 juin, pour rencontrer Vladimir Poutine pour évoquer leur initiative d'établir une médiation entre Moscou et Kiev. Son leader, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, est arrivé dans la ville russe, où vont le rejoindre Macky Sall (Sénégal), Hakainde Hichilema (Zambie) et Azali Assoumani (Comores), président en exercice de l'Union africaine. Vendredi, ces dirigeants ont rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a rejeté le principe de pourparlers avec la Russie. Ce direct est désormais terminé.
La Russie affirme avoir repoussé une attaque de drones. Des engins visant une raffinerie de pétrole dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, en ont été empêchés par la défense antiaérienne, a écrit le gouverneur de la région de Briansk, Alexandre Bogomaz, sur Telegram. "Grâce au professionnalisme de nos militaires, (...) trois drones ont été détruits", a-t-il assuré.
Kiev revendique des "succès tactiques". Le ministère ukrainien de la Défense assure avoir libéré une poignée de localités et une centaine de km2 de territoire, essentiellement dans le sud du pays. "Les forces ukrainiennes continuent de mener des opérations tant offensives que défensives avec un relatif succès", a déclaré la vice-ministre Hanna Maliar. Selon elle, "nos unités obtiennent des succès tactiques pratiquement dans toutes les zones et directions où elles s'avancent".
Selon Poutine, la contre-offensive n'a "aucune chance" de réussir. Depuis Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a de son côté assuré que la contre-offensive ukrainienne n'avait "aucune chance" de réussir et que les pays occidentaux seraient bien obligés de revenir vers lui, à ses conditions. "Et nous verrons à quel moment et de quoi nous pourrons parler avec eux", a-t-il lancé.