Guerre en Ukraine : les services de sécurité russes appellent à arrêter le chef de Wagner
Ce qu'il faut savoir
Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner a appelé, vendredi 23 juin, à "stopper" le haut commandement militaire russe après des frappes sur des camps de ses combattants. Il accuse la Russie de les avoir ordonnées, ce que Moscou dément. En réaction, le général russe Sergueï Sourovikine demande à Wagner de "s'arrêter" avant qu'il ne soit "trop tard". "L'ennemi attend juste que la situation politique intérieure s'aggrave dans notre pays", insiste-t-il dans une vidéo. Dans un même temps, les services de sécurité appellent à arrêter le patron de Wagner.
>> Ce direct est terminé.
Les troupes ukrainiennes se préparent à attaquer, selon Moscou. La Russie a affirmé que les forces ukrainiennes se préparaient à attaquer près de la ville de Bakhmout (est de l'Ukraine), en "profitant" du chaos provoqué par l'appel du chef du groupe Wagner au soulèvement contre l'état-major russe.
La sécurité renforcée à Moscou. Les mesures de sécurité ont été renforcées à Moscou, la capitale russe, rapporte l'agence d'Etat TASS. "Les installations stratégiques, étatiques et les infrastructures de transport ont été placées sous protection renforcée", ont précisé les forces de l'ordre, selon cette source.
Les services de sécurité russes ouvrent une enquête pour "appel à la mutinerie". Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner a appelé à "stopper" le haut commandement militaire russe après des frappes sur des camps de ses combattants. Evguéni Prigojine affirme également disposer de 25 000 hommes et appelle les Russes, notamment les soldats, à se joindre à eux. Les services de sécurité russes (FSB) ont alors ouvert une enquête pour "appel à la mutinerie".
Le patron de Wagner accuse la Russie d'avoir ordonné les frappes sur ses camps militaires. Evguéni Prigojine, le patron de Wagner, a accusé le ministre de la Défense russe d'avoir ordonné des frappes sur des camps de ses combattants à l'arrière du front ukrainien, faisant un "très grand nombre de victimes". Il promet de "répondre" aux bombardements et appelle à ne pas opposer de "résistance" à ses troupes. De son côté, l'armée russe dément avoir mené ces frappes.