Guerre en Ukraine : les premiers chars allemand et britannique ont été livrés
Ce qu'il faut savoir
"Oui, nous avons livré des chars Leopard comme annoncé". Le chancelier allemand Olaf Scholz a confirmé, lundi 27 mars, la livraison de 18 chars Leopard 2 à l'Ukraine. Selon l'hebdomadaire Der Spiegel, les "derniers chars ont quitté l'Allemagne à la fin de la semaine dernière et ont à présent été remis" à Kiev. Un peu plus tard dans la soirée, le ministre de la Défense ukrainien s'est félicité de l'arrivée en Ukraine des chars Challenger britanniques.
Zelensky rencontre le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi pour parler de la centrale nucléaire de Zaporijia. Les deux hommes se sont retrouvés dans une station hydroélectrique de la région de Zaporijia. "J'ai eu avec Volodymyr Zelensky un riche échange sur la protection" du site "et de ses employés", a écrit Rafael Grossi dans un tweet, accompagné d'une photo des deux hommes.
Une attaque mortelle à Sloviansk. Un bombardement russe a fait au moins deux morts et 29 blessés dans la ville de Sloviansk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé lundi le gouverneur régional. "Des bâtiments administratifs et des bureaux ont subi des dégâts ainsi que cinq immeubles et sept maisons", a ajouté le gouverneur, Pavlo Kyrylenko, sur Facebook, précisant que les forces russes avaient "frappé le centre de la ville vers 9h30 (heure française) avec deux missiles S-300".
Le Kremlin maintient ses plans. La Russie a déclaré lundi qu'elle ne changerait pas ses plans prévoyant le déploiement d'armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie, malgré les nombreuses critiques des pays occidentaux. "Bien entendu, une telle réaction ne pourra pas avoir d'impact sur les plans de la Russie", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Kiev réclame une réunion d'urgence à l'ONU. "L'Ukraine attend des actions efficaces pour contrer le chantage nucléaire du Kremlin de la part du Royaume-Uni, de la Chine, des Etats-Unis et de la France" en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué, appelant également le G7 et l'Union européenne à faire pression sur la Biélorussie.