Guerre en Ukraine : une équipe internationale de procureurs a rassemblé des "milliers" de preuves pour traduire en justice des dirigeants russes

Article rédigé par Alice Galopin, Raphaël Godet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des habitants creusent des tombes au cimetière du village de Hroza, dans la région de Kharkiv (Ukraine), le 7 octobre 2023. (SERGEY BOBOK / AFP)
L'agence judiciaire européenne Eurojust a passé au crible des écoutes téléphoniques, vidéos, images satellites et témoignages à l'encontre de hauts gradés russes. Ce direct est désormais terminé.

Ce qu'il faut savoir

Une équipe internationale de procureurs cherchant à traduire en justice des hauts gradés russes pour l'invasion de l'Ukraine a déjà rassemblé des "milliers" d'éléments de preuve. Le chef de l'agence judiciaire européenne Eurojust l'a déclaré, mercredi 11 octobre. Les procureurs passent au crible des écoutes téléphoniques, vidéos, images satellite et témoignages, constituant une montagne d'éléments qui finiront par se chiffrer en "centaines de milliers", a déclaré Ladislav Hamran lors d'un entretien avec l'AFP à La Haye. Ce direct est désormais terminé.

Kiev affirme avoir identifié deux informateurs de Moscou après la frappe meurtrière à Groza. Ces deux suspects, en fuite, sont accusés d'avoir informé l'armée russe d'un rassemblement pour des funérailles dans le village de Groza, ciblé le 5 octobre dernier par une frappe qui a fait 53 morts. Il s'agit de "deux habitants locaux", selon les services de renseignement ukrainiens. 

Volodymyr Zelensky est attendu au siège de l'Otan. Le président ukrainien participera à une réunion des ministres de la Défense de l'alliance. Le secrétaire général de l'Otan, le Norvégien Jens Stoltenberg, l'acceuillera à son arrivée. Une rencontre qui intervient alors que Volodymyr Zelensky affirme que l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan n'est qu'une "question de temps".

Quelque 115 millions d'euros d'aides pour déminer. Kiev va bénéficier d'un nouveau soutien, d'une valeur de plus de 115 millions d'euros (100 millions de livres sterling), comprenant des systèmes de déminage. Cette aide supplémentaire provient du Fonds international pour l'Ukraine, administré par le Royaume-Uni.