Guerre en Ukraine : l'Allemagne va envoyer "un demi-bataillon" de chars à Kiev

Article rédigé par Lola Scandella, Louis San, Yann Thompson
France Télévisions
Publié Mis à jour
Un char Leopard 2 lors d'un exercice réalisé à la base militaire de Swietoszow en Pologne, le 13 février 2023. (WOJTEK RADWANSKI / AFP)
Fin janvier, Berlin avait promis un bataillon entier. Toutefois, ce demi-bataillon sera livré dans la dernière semaine du mois de mars à Kiev.

Ce qu'il faut savoir

Ce direct est désormais terminé. 

Nouvel arrivage de chars pour l'Ukraine. L'Allemagne a assuré mercredi 15 février qu'elle enverrait fin mars en Ukraine un demi-bataillon de chars de combat Leopard 2, soit une quinzaine de blindés. C'est moins que la trentaine de véhicules promis fin janvier par Berlin. Toutefois, les 14 Leopard 2 A6 en provenance d'Allemagne seront livrés dans la dernière semaine de mars, "c'est certain", a affirmé le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius. 

Quelle aide dans les prochaines semaines ? Les membres de l'Otan poursuivent, mercredi à Bruxelles, leurs discussions pour accélérer leurs livraisons d'armements et de munitions à l'Ukraine. "La priorité, l'urgence, est de fournir aux Ukrainiens les armements qui leur ont été promis pour maintenir leur capacité de se défendre", a insisté mardi Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Alliance. 

L'Europe débloque des armes. Plusieurs annonces ont été faites mardi, notamment celle de la fourniture d'un système de défense anti-aérienne Mamba (SAM-T) par la France et l'Italie. Une arme qui vaut 500 millions d'euros. La France va également produire des obus de 155 mm avec l'Australie, et les blindés AMX-10 promis à l'Ukraine seront livrés dans les prochains jours.

L'Allemagne relance la production de munitions. Il s'agit de matériel nécessaire pour les chars de défense anti-aérienne Gepard. Le chef de l'Otan a averti lundi que l'Ukraine utilisait plus de munitions que l'Alliance ne pouvait en produire actuellement. "Cela épuise nos stocks et met nos industries de défense sous pression", a-t-il expliqué.