Guerre en Ukraine : quelque 200 policiers déployés à Kherson pour déminer et documenter des "crimes" imputables à Moscou
Des forces spéciales ukrainiennes sont entrées dans la ville de Kherson vendredi, mettant un terme à plus de huit mois d'occupation russe.
Ce qu'il faut savoir
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Au lendemain de la reprise de la ville de Kherson par les Ukrainiens, la police était sur place, samedi 12 novembre, pour déminer et documenter des "crimes" imputables à Moscou dans la grande ville du sud, dont la perte constitue un revers de taille pour le Kremlin.
Quelque 200 policiers ont été déployés à Kherson pour ériger des barrages et documenter "les crimes des occupants russes", a annoncé le chef de la police nationale, Igor Klymenko, dans un communiqué. Il a également alerté les habitants de la ville sur la présence de mines laissées par les forces russes, les appelant à "se déplacer avec précaution".
"La guerre continue", affirme le ministre ukrainien des Affaires étrangères. "Nous sommes en train de gagner des batailles sur le terrain. Mais la guerre continue", a rappelé samedi le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, lors d'un sommet de l'Asie du Sud-Est au Cambodge. Le ministre s'exprimait au lendemain de l'entrée des troupes ukrainiennes dans la ville de Kherson, un succès de taille pour Kiev.
Des forces spéciales ukrainiennes sont entrées dans la ville de Kherson. Des troupes ukrainiennes sont entrées dans cette ville du sud de l'Ukraine vendredi, mettant un terme à plus de huit mois d'occupation russe. L'hymne national ukrainien a retenti, et des drapeaux ukrainiens ont été accrochés devant le bâtiment administratif de la ville.
"Un jour historique", se félicite Volodymyr Zelensky. "Aujourd'hui est un jour historique. Nous reprenons le sud du pays, nous reprenons Kherson", a salué le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux vendredi. Le dirigeant a précisé que la première mission des forces spéciales serait de neutraliser les nombreuses mines laissées par l'armée russe.
Kherson reste "un sujet de la Fédération de Russie", réplique le Kremlin. La région de Kherson, malgré le retrait des forces russes de la ville éponyme, reste "un sujet de la Fédération de Russie", a affirmé vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Il ne peut y avoir aucun changement", a-t-il ajouté, dans le premier commentaire de la présidence russe sur ce repli. Le président russe, Vladimir Poutine, avait revendiqué fin septembre l'annexion de quatre régions ukrainiennes, dont celle de Kherson.