Guerre en Ukraine : "plus de 130 attaques ennemies" ont été entravées ces dernières 24 heures, affirme l'armée ukrainienne
Ce qu'il faut savoir
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Les troupes russes poursuivent leurs efforts pour encercler la ville symbole de Bakhmout, a annoncé l'armée ukrainienne. Dans son compte-rendu quotidien, l'Etat-major a affirmé dimanche 5 mars que "plus de 130 attaques ennemies" avaient été entravées lors des dernières 24 heures, dans plusieurs secteurs du front, notamment à Koupiansk, Lyman, Bakhmout et Avdiïvka.
La pression sur l'armée ukrainienne s'intensifie à Bakhmout. Le ministère de la Défense britannique a fait état, samedi, d'une "progression" du "groupe Wagner et de l'armée régulière russe dans la banlieue nord de la ville désormais vulnérable à des attaques venant de trois côtés". En conséquence, Kiev "renforce la zone avec des unités d'élite et, lors des 36 dernières heures, deux ponts clé à Bakhmout ont été détruits".
La présidente du Parlement européen espère l'ouverture de négociations d'adhésion avec Kiev cette année. Roberta Metsola, en visite samedi en Ukraine, a affirmé "avoir l'espoir" que des négociations d'adhésion pourront s'ouvrir cette année entre Kiev et Bruxelles. "L'avenir de l'Ukraine est dans l'Union européenne", a déclaré la responsable maltaise, qui a rencontré le président Volodymyr Zelensky à Lviv (ouest).
Sergueï Lavrov moqué pour des propos sur l'origine de la guerre. En déplacement en Inde, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclenché l'hilarité vendredi en tenant des propos niant la responsabilité de son pays dans l'origine de la guerre en Ukraine. "Vous savez, la guerre que nous tentons d'arrêter, qui a été lancée contre nous en utilisant des Ukrainiens...", a déclaré le chef de la diplomatie russe à New Delhi, en marge du G20. Ces quelques mots ont provoqué de nombreux rires dans la salle, interrompant brièvement sa prise de parole.