Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky dénonce l'action de "terroristes russes" qui "continuent leurs tentatives de détruire la vie"
Ce qu'il faut savoir
Volodymy Zelensky tape du poing sur la table. Au lendemain de nouvelles frappes russes qui ont touché les villes portuaires d'Odessa et de Mykolaïv, le président ukrainien a dénoncé, jeudi 20 juillet, l'action des "terroristes russes" qui "continuent leurs tentatives de détruire la vie" dans son pays. Ces dernières attaques, qui ont eu lieu pour la troisième nuit consécutive, ont fait deux morts et au moins 20 blessés.
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Une attaque de drone en Crimée. Sergueï Aksionov, le gouverneur de la péninsule séparée de l'Ukraine en 2014, a déclaré jeudi sur Telegram qu'une "frappe de drone ennemie" avait endommagé "quatre bâtiments administratifs" dans le nord-ouest de cette région, tuant une adolescente. Kiev n'a pas revendiqué cette attaque, nouvel incident d'une longue série en Crimée après l'explosion survenue sur le pont de Kertch lundi, et l'incendie d'une base militaire mercredi.
Paris peut accorder le statut de réfugiés aux déserteurs de l'armée russe. "Les Russes fuyant la mobilisation pour la guerre en Ukraine et les mobilisés ayant déserté peuvent obtenir le statut de réfugié", a estimé la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) dans un communiqué, car "un ressortissant russe appelé dans le cadre de cette mobilisation est susceptible de commettre, directement ou indirectement, des crimes de guerre".
Navigation à très haut risque en mer Noire. Kiev riposte, en adoptant exactement la même mesure que la Russie, la veille. Le ministère de la Défense russe avait annoncé qu'à partir de jeudi, "tous les navires naviguant dans les eaux de la mer Noire à destination des ports ukrainiens seront considérés comme des bateaux transportant potentiellement des cargaisons militaires". Après avoir demandé la mise en place de "patrouilles militaires" navales sous mandat onusien, Kiev annonce considérer de même tous les navires faisant route en mer Noire vers des ports russes ou territoires occupés . Avec "tous les risques associés" dès vendredi, a précisé le ministère ukrainien de la Défense par communiqué.
La Croix-Rouge biélorusse accusée d'enlever des enfants ukrainiens. Dzmitry Shautsou, le directeur de cette organisation, a créé un tollé sur la scène internationale après avoir déclaré à la télévision publique du pays que ses équipes participaient activement à l'accueil d'enfants ukrainiens vivant dans des zones occupées par la Russie.