Guerre en Ukraine : les bombes à sous-munitions américaines "apporteront de nouveaux outils pour libérer" l'Ukraine, affirme Volodymyr Zelensky
Ce qu'il faut savoir
Il y voit un pas de plus vers "la victoire". Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a salué, vendredi 7 juillet, l'annonce "opportune" et "indispensable" de nouvelles livraisons d'armes à son pays par les Etats-Unis, qui ont décidé de fournir pour la première fois des bombes à sous-munitions, un type d'armement très critiqué et banni par une centaine de pays. "L'augmentation des capacités en matière de défense de l'Ukraine apportera de nouveaux outils pour libérer notre territoire et nous rapprocher de la paix", a-t-il ajouté.
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Joe Biden évoque une décision "très difficile" et temporaire. Le président américain a justifié ces livraisons d'armes à sous-munitions par le fait que les Ukrainiens "commencent à manquer de munitions" et que les stocks américains sont "bas". "J'ai suivi la recommandation du département de la Défense d'autoriser ces bombes pour une période de transition, non permanente", en attendant que les Etats-Unis réussissent à produire davantage d'obus classiques de 155 mm. Des organisations humanitaires ont fait part de leur effroi, rappelant l'impact monstrueux de ces armes sur les civils.
Pas d'adhésion imminente à l'Otan. L'Ukraine "ne rejoindra pas l'Otan" à l'issue du sommet de Vilnius, en Lituanie, prévu les 11 et 12 juillet, a affirmé le conseiller de la Maison Blanche Jake Sullivan. Cette déclaration intervient à l'heure où le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, mène une tournée internationale visant notamment à obtenir davantage de soutien à l'ambition de Kiev de rejoindre l'Otan. Plus tôt vendredi, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, avait dit "s'attendre" à ce que les dirigeants des 31 Etats membres de l'organisation "réaffirment" que l'Ukraine deviendra un jour membre de l'Alliance atlantique, sans échéance précise.
L'AEIA dit faire des progrès dans l'accès à la centrale de Zaporijjia. C'est ce qu'a déclaré vendredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, lors d'une visite à Tokyo. Il a précisé que des inspecteurs avaient visité plusieurs sites, dont les piscines de refroidissement, mais qu'ils n'avaient pas eu accès au toit, où l'Ukraine soupçonne les forces russes, qui occupent la centrale, d'avoir placé des mines ou des explosifs.
Le bilan de la frappe sur Lviv s'alourdit. La nuit de mercredi à jeudi a été marquée par une frappe russe sur Lviv, grande ville de l'Ouest rarement ciblée. Un "dixième corps vient juste d'être découvert. Il s'agit d'une femme", a écrit sur Telegram, vendredi, le maire de Lviv, Andriï Sadovyi, qui a également annoncé la fin des opérations de recherche. Selon un nouveau bilan communiqué vendredi matin par le ministère ukrainien de l'Intérieur, 42 personnes ont également été blessées, dont trois enfants.